Avec beaucoup de plaisir , je vous montre ces œuvres du Moyen Age, en bois polychrome, qui m'ont émerveillées. Quelle modernité dans le travail, quelle finesse, on a du mal a,croire que c'est du bois. Au premier regard, je pensais que les deux Marie-Madeleine étaient en marbre.
Tout simplement splendide.
Sainte Marie-Madeleine. Gregor Ehrart vers 1515 (salle E, sculptures allemandes, entresol, Musée du Louvre. Salle Denon).
Sainte Marie-Madeleine, du sculpteur Gregor Erhart (1470-1540), nue et étonnement moderne est inspirée d’une gravure de Dürer. Une légende raconte que la pécheresse repentie se retira dans la grotte de la Sainte-Baume seule, sans eau ni nourriture, vêtue de ses seuls cheveux. Priant Dieu pour se repentir, elle était tous les jours transportée au paradis par des anges pour entendre un concert céleste.
Ce chef d’œuvre de la sculpture Souabe (une région allemande au sud ouest de la Bavière) est d’ailleurs surnommé, à juste titre, la « belle Allemande ».
https://vacioesformaformaesvacio.blogspot.be
Merveilleuse statue (1311-1313) de Marie-Madeleine de l'église Notre-Dame, d'Écouis (Eure), vêtue simplement de sa seule chevelure
La collégiale Notre-Dame de l'Assomption d'Ecouis, achevée en 1313, dispose d'une statuaire très riche. Dans le transept nord,on peut y admirer une sainte, grandeur nature,aux pieds nus, habillée simplement d'une longue chevelure. Cette statue, connue de Louis XI, Louis XII et St Vincent de Paul, est présentée sous le nom de Marie l'Egyptienne. Cette sainte du désert est souvent accompagnée dans les Fontaines de Vie de Marie-Madeleine.
C'est précisément sous ce nom de Marie-Madeleine que cette statue a été proposée au public du Grand Palais en 1998, à l'occasion de l'exposition « L'art au temps des rois maudits : Philippe le Bel et ses fils » et qu'elle a accueilli les visiteurs de « Chefs d'oeuvre du Gothique en Normandie » dans l'Ensemble Conventuel des Jacobins de Toulouse, entre le 17 janvier et le 20 avril 2009.
La base Palissy privilégie le nom de Marie-Madeleine, désignant ainsi la statue : « Sainte Marie-Madeleine dite Sainte Marie l'Egyptienne ».
Les deux saintes avaient l'une comme l'autre des raisons de vouloir couvrir de leur cheveux leur nudité puisqu'elles sont connues toutes deux comme des pécheresses repentantes de l'usage qu'elles ont fait de leur corps.
De très légères traces de polychromie demeurent sur cette statue du début du XIVe siècle, d'auteur inconnu, dont la part de mystère renforce la beauté.
C'est précisément sous ce nom de Marie-Madeleine que cette statue a été proposée au public du Grand Palais en 1998, à l'occasion de l'exposition « L'art au temps des rois maudits : Philippe le Bel et ses fils » et qu'elle a accueilli les visiteurs de « Chefs d'oeuvre du Gothique en Normandie » dans l'Ensemble Conventuel des Jacobins de Toulouse, entre le 17 janvier et le 20 avril 2009.
La base Palissy privilégie le nom de Marie-Madeleine, désignant ainsi la statue : « Sainte Marie-Madeleine dite Sainte Marie l'Egyptienne ».
Les deux saintes avaient l'une comme l'autre des raisons de vouloir couvrir de leur cheveux leur nudité puisqu'elles sont connues toutes deux comme des pécheresses repentantes de l'usage qu'elles ont fait de leur corps.
De très légères traces de polychromie demeurent sur cette statue du début du XIVe siècle, d'auteur inconnu, dont la part de mystère renforce la beauté.
Francesco di Valdambrino, ca. 1420 The Virgin Annunciate (Italy, ca. 1390-1410
Nostre Dame de Grasse au musée des Augustins à Toulouse
Petit clin d'oeil à Marie-Paule.
La délicate et expressive sculpture souabe se dévoile au musée de Cluny
Publié le : 28 Avril 2015
C’est un art aujourd’hui largement méconnu que le musée de Cluny a l’ambition de faire découvrir au public jusqu’au 27 juillet 2015. Les sculptures souabes de la fin du Moyen Âge sont pourtant emblématiques et prépondérantes par le nombre d’œuvres présentes dans les musées français. Art majeur dans l’Empire germanique et plus largement le cœur de l’Europe avant la Réforme protestante, ces œuvres essentiellement religieuses destinées au mobilier d’églises sont réalisées par des artistes qui développent un travail virtuose du bois et une science raffinée de la polychromie. Au fil d’un parcours chronologique et géographique, une trentaine de sculptures permet d’évoquer plusieurs figures d’ateliers de premiers plans et de s’arrêter sur les aspects techniques et fonctionnels de la sculpture souabe.
Magnifique travail en effet. Merci de nous montrer tant de beauté...
RépondreSupprimerC'est superbe et le bois est plus près de la chair que le marbre.
RépondreSupprimerOui le bois est plus chaud comme matière.
SupprimerHello
RépondreSupprimerCes statues sont magnifiques, et ..."éternelles". Penser qu'elles ont pu traverser le temps ainsi, alors qu'elles sont en bois, relève du miracle quand on pense à tous les évennements auquels elles ont réussi à survivre!
Merci pour ces beautés!
Bisous
Tu as raison de souligner, qu'elles ont traversé le temps et les événements.
SupprimerElles sont belle et imagine le génie de l'artiste :)
Bisous
elles sont d'une incroyables expression, je trouve très émouvant de les voir et de scruter tous leurs détails
RépondreSupprimerBises et bonne journée Nadezda Merci pour cette beauté
L'expression du corps par sa simplicité et sa pureté , nous parle de l'âme. C'est vrai qu'elles sont émouvantes.
SupprimerBisous et belle soirée.
La première "Marie Madeleine" est superbe et j'aime beaucoup le visage de la dernière!! Magnifique sculptures souabes!!! Bisous Fan
RépondreSupprimerC'est vrai que la dernière a quelque chose de particulier. Les deux premières pour seul vêtement ont leur chevelure. Bisous !
SupprimerC'est absolument superbe.
RépondreSupprimerBizzz Lolo
Kuku Lolo, je suis ravie de ta visite, mais où étais-tu passée ?
SupprimerBisous !
Merveilleuse découverte, cette Marie-Madeleine en bois ! Sa chevelure est un véritable chef d’œuvre.
RépondreSupprimerMerci Nadezda, pour ce beau reportage.
J'ai eu grand plaisir à retrouver ici le ravissant visage de Marie l'Égyptienne d'Écouis, que j'avais déjà rencontrée lors d'une ancienne recherche sur l'attribut de Marie-Madeleine : le pot d'onguent.
Bises et bonne fin de semaine, Nadezda, beau temps là où tu te trouves.
Je savais que tu allais aimer,lundi je lis ton lien, aujourd'hui et demain c'est "Créa Tour" . Je présente 18 femmes dans ma petite galerie, le soleil semble au rendez-vous .
SupprimerBisous et bon week-end à toi aussi.
C'est superbe sculptures Nadezda, beautifully crafted and a pleasure to behold!
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